Ces structures se sont avérées nécessaires en complémentarité de l’offre de soins, reconnue par les acteurs de l’hospitalier et de l’ambulatoire.
Elles sont indépendantes des services de santé mentale et des hôpitaux (hormis certains centres disposant également d’un agrément hospitalier A ou K).
Elles se distinguent dans le paysage de l’offre de soins par leurs projets thérapeutiques différenciés, complémentaires (centres de jour, centres de nuit, accueil 24 heures sur 24, ambulatoire, centres de crise, centres de postcure, etc.) et spécifiques.
Il s’agit de petites structures, au plus proche du patient et de sa singularité.
On peut qualifier ces structures d’« intermédiaires », car elles trouvent leur place parmi les autres acteurs du champ de la santé mentale et du domaine socioculturel.
Elles accueillent des adultes, des adolescents et des enfants présentant des pathologies psychiatriques et/ou d'addictions fortement invalidantes, le plus souvent en rupture de lien social.
Globalement, elles ont une capacité d’accueil d’environ 5000 patients (réf. 2015).
Préserver la spécificité de ces services est primordial, afin de garantir un large choix dans l'offre de soins.